Entre ciel et mer, le Grèce nous réserve ce qu’elle a de mieux : ses îles.
Autant d’archipels éparpillés dans la mer en une multitude de destinations.
A l’est de la mer Egée, le Dodécanèse, égrène sa poignée d’îles toutes différentes le long des côtes turques.
SAMOS est l’île grecque la plus proche des côtes d’Asie Mineure, dont elle est séparée par le détroit de Mycale (là où en 479 les Grecs réunis vainquirent définitivement les Perses).
La splendeur de l’île remonte aux années 540-522 av. J.-C., époque à laquelle le tyran Polycrate réunit une cour prestigieuse qui comptait le poète Anacréon et un certain nombre de sculpteurs anonymes, auteurs d’estimables couroi et corè.
Pythagore et Epicure naquirent à Samos que la légende associe à Héra. La capitale qui a pour symbole une cigale d’or, a conservé un authentique cachet.
PATMOS lieu d’exil à l’époque romaine. St Jean l’évangéliste y fut envoyé au environs de 95 par l’empereur Domitien, il y rédigea son « Apocalypse ». Il règne une ambiance de recueillement dans cette île sacrée.
KOS. Selon Hérodote, les peuples de Kos sont des descendants des colons venus d’Epidaure. Ils avaient importé le culte d’Asclepios, le dieu de la médecine.
Le père de la médecine moderne Hippocrate (460-357) y naquit.
En arrivant par la mer on est surpris par la silhouette du château des chevaliers de Rhodes (XVe– XVIe s.).
Un platane énorme (14 mètres de diamètre) se dresse sur la place au sud du château. Il s’agit du prétendu platane d’Hippocrate à l’ombre duquel le médecin aurait donné ses leçons.
Dans le sanctuaire de Kos, la guérison survenait après l’incubation, une période d’attente accompagnée d’un régime alimentaire adéquat, d’exercices physiques, de bains froids, de massages.
« La prière est une bonne chose écrit Hippocrate, mais il est nécessaire d’assumer personnellement la partie la plus consistante de la cure et de ne s’adresser aux dieux que pour une aide ponctuelle ». Belle philosophie !
RHODES. La plus grande île du Dodécanèse, fut créée, selon Pindare, par les dieux pour en faire cadeau à Hélios qui n’avait pas participé à la discussion sur la division du monde.
D’ailleurs le soleil ici règne en maître toute l’année.
Rhodes fut fondée en 408 av. J.-C. et en 305 la défaite de Démétrios le Poliorcète, qui avait mis le siège sur la ville, consolida la puissance de Rhodes. Charès de Lindos y sculpta un dieu – Hélios de 30 m de hauteur, colosse légendaire, avec des armes abandonnées par les Macédoniens.
En 1309 les Templiers s’emparèrent de la ville jusqu’en 1522, chassés par Soliman 1er.
Les arches, les bastions, les tourelles, les avant-toits créent l’atmosphère d’un village médiéval ;
Mise à part la capitale, l’île recèle de nombreux sites intéressants, les vestiges de l’antique Ialysos, Kamiros avec ses ruines d’une cité antique et son beau paysage, Lindos située à 56 km de la ville de Rhodes où l’acropole, jonchée de ruines antiques et médiévales, vous rappellera le passé de ce site jadis important.
10 jours / 9 nuits sur place
1er jour : PARIS ou PROVINCE / ATHENES / SAMOS
Rendez-vous à l’aéroport. Assistance aux formalités d’enregistrement et de police. Envol à destination d’Athènes. Collation à bord. Accueil à votre arrivée et correspondance à destination de Samos, terre montagneuse, traversée par une chaîne qui culmine à 1 440 m au mont Kerkis. Elle est néanmoins très fertile, et abonde en forêts, cours d’eau, paysages verdoyants et fleuris, qui lui ont valu dans l’Antiquité les noms de Dryoussa (“riche en chênes”), Kyparissia (“riche en cyprès”), Anthemoussa (“la fleurie”)… On y produit surtout des vins — liquoreux (muscat) ou secs — très réputés. Transfert et installation à l’hôtel dès votre arrivée. Dîner et logement.
2ème jour : SAMOS
Petit déjeuner. Départ pour la visite guidée de l’île de Samos, anciennement vouée à la déesse Héra et dotée de sites archéologiques prestigieux. Samos a toujours été riche et son extrême opulence lui permit de se doter, à la fin du VIIe s. av. J.-C., d’un régime démocratique ; ses raisins, ses céramiques et ses bronzes étaient alors réputés dans tout le monde hellène. Elle connut au VIe s. av. J.-C. un âge d’or unique dans l’histoire des îles grecques, notamment sous le règne du tyran Polycrate, allié au roi d’Egypte. Les remarquables vestiges archéologiques et un art monumental caractérisé par un mélange d’influences orientales et égyptiennes témoignent de cette époque. L’île vit naître Epicure, le mathématicien Aristarque, le poète Anacréon et, surtout, le grand philosophe Pythagore. Visite du musée archéologique de Vathi. C’est l’un des plus intéressants musées égéens. Visite d’une coopérative agricole qui produit les vins doux de Samos, connus dans le monde entier. Déjeuner. Visite du site de Pythagorion, l’ancienne Tigani, première capitale de l’île : le tunnel d’Eupalinos, du à Eupalinos de Mégare, au VIe s. av. J.-C., sous le règne de Polycrate, cette merveille de l’ingénierie antique, de 1,3 km de longueur, était en fait un aqueduc souterrain destiné à amener à la ville l’eau d’une source de montagne. L’ouvrage fut achevé juste à temps pour résister au siège des Spartiates (en 525 av. J.-C.) ; les ruines du temple d’Héra, ce sanctuaire, autre monument de l’âge d’or polycratéen, était l’une des merveilles du monde antique. Dîner et logement.
3ème jour : SAMOS / PATMOS
Petit déjeuner. Transfert au port de Pythagorion et départ en hydroglisseur pour l’île de Patmos. Ce coin de terre aride au Nord de l’archipel du Dodécanèse, à peine peuplé, presque sans ressources, est pourtant l’un des plus célèbres au monde : c’est la terre de l’Apocalypse (ou Révélation), le lieu de retraite où Saint Jean l’Evangéliste écrivit son ouvrage prophétique. C’est maintenant un lieu de pèlerinage, non seulement pour les chrétiens qui y visiteront le célèbre monastère byzantin et la grotte de l’Apocalypse, mais aussi pour ceux qui aiment la beauté, car cette île sainte possède, en raison de sa forme étirée, de longues côtes découpées et de beaux golfes baignés par un ensoleillement quasi constant ; elle jouit d’un climat particulièrement sain ; les couchers de soleil y sont admirables. A votre arrivée départ pour la visite de la grotte de l’Apocalypse, dans la petite grotte transformée en église vous verrez l’endroit, cerclé de laiton, où saint Jean posait sa tête pour dormir. Déjeuner. Visite du monastère de Saint-Jean l’Evangéliste, il a davantage l’air, même aujourd’hui, d’une forteresse que d’un couvent. En réalité, lorsqu’on a pénétré à l’intérieur, par la petite porte qui ressemble à une poterne, on découvre un enchevêtrement de cours, d’ogives, d’escaliers, tous soigneusement blanchis à la chaux, qui en font une oasis presque accueillante. Installation à l’hôtel. Dîner et logement.
4ème jour : PATMOS / KOS
Petit déjeuner. Transfert au port de Patmos et départ en hydroglisseur pour l’île de Kos. L’île d’Asklépios, dieu de la médecine, vit naître au Ve s. av. J.-C. Hippocrate, le fondateur de la médecine moderne. Cette île allongée, dont le chef-lieu est tourné vers l’Asie Mineure, a toujours été relativement peuplée depuis le néolithique. Fertile et hospitalière, elle attisa successivement les convoitises des Perses, des Romains et des Turcs. A votre arrivée départ pour la visite du site archéologique du quartier du port antique et de l’agora.Visite de la maison romaine, qui abrite les remarquables pavements de mosaïque et les peintures murales ou les placages en marbre de couleur que l’on y mit au jour. Déjeuner. Visite de l’Asklépieion, c’est là qu’Hippocrate est né et a exercé. Durant toute l’Antiquité, l’Asklépieion fut l’un des plus fameux établissements hospitaliers du monde grec et romain. A la fois dédié à Esculape, dispensaire de premiers soins, clinique de consultation et de chirurgie, établissement thermal et de cures presque psychanalytiques avant la lettre, l’Asklépieion actuel, dont on visite les ruines, date en réalité d’une centaine d’années après la mort d’Hippocrate, c’est-à-dire de la fin du IVe s. ab. J.-C., et comporte de nombreux ajouts et constructions postérieurs. Promenade jusqu’au village d’Asfgendou, bâti sur les pentes du Mont Dikalo. Installation à l’hôtel. Dîner et logement.
5ème jour : KOS / RHODES
Petit déjeuner. Visite de la ville de Kos. Charmant petit port, fleuri et très vert, aux avenues bordées de palmiers, fondée en 366 av. J.-C. Plusieurs fois ruinée par les tremblements de terre, elle vit s’ériger au Moyen Age, sur l’emplacement de l’agora et du quartier du port, la cité des Chevaliers qui veille aujourd’hui encore sur l’entrée du chenal. L’ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dont le siège se trouvait à Rhodes, y régna 218 ans. Déjeuner. Transfert au port de Kos et départ en hydroglisseur à destination de Rhodes, perle du Dodécanèse dont elle est de loin la plus grande île, située au Sud-Est de la mer Egée à seulement 11 km de la côte turque (détroit de Marmaris). A votre arrivée transfert et installation à votre hôtel. Dîner. Spectacle son et lumière sur les remparts de la vieille ville de Rhodes. Logement
6ème jour : RHODES
Petit déjeuner. Visite de la cité médiévale de Rhodes : plus ou moins restaurés, sinon même parfois reconstruits, les édifices de la cité médiévale de Rhodes vous plongeront dans ce Moyen Age où la chrétienté repoussait les limites de l’Occident, marquait de son architecture hospitalière ses avancées militaires. Le port du Mandraki, très pittoresque avec ses bateaux multicolores et ses moulins, et son entrée flanquée de deux colonnes surmontées chacune d’un daim de bronze, fut aménagé dès l’Antiquité. Toutefois ce n’est certainement pas sur ce môle à l’entrée du port, comme on l’y voit si souvent représenté, que se trouvait le célèbre colosse de Rhodes, gigantesque statue dédié à Hélios, le dieu solaire. On pense aujourd’hui que cette statue de bronze, haute de 70 coudées (31 m env.), célébrée par les Anciens comme l’une des sept merveilles du monde, et sortie des mains de Charès de Lindos, disciple de Lysippe, et de ses fondeurs, entre 304 et 292 av. J.-C., était placée près du temple dédié à Apollon. La rue des Chevaliers, pavée de galets, évoque fidèlement l’aspect architectural de cette importante artère au XVe s. et constitue l’une des principales curiosités de Rhodes. Rectiligne, elle suit probablement le tracé d’une voie de la ville antique dont on trouve maints vestiges. Bordée par quelques-uns des plus beaux bâtiments civils du Collachium —pour la plupart des auberges ―, la rue des Chevaliers est, en pleine Méditerranée orientale, un bien étonnant ensemble de style gothique le plus pur. Les remparts de la cité médiévale. Cette promenade sur le chemin de ronde de l’enceinte de la vieille cité des chevaliers de Saint-Jean vous rappellera peut-être la cité de Carcassonne, mais vous serez ravi par maintes touches d’orientalisme et par l’exubérance presque tropicale de la végétation qui pare des couleurs vives les anciens fossés. Déjeuner. Visite de la ville antique et le mont Smith. La ville antique, construite à partir de 408 av. J.-C., s’étendait depuis la hauteur de l’acropole (mont Smith), stade du IIe siècle av. J.-C., théâtre très restauré, restes du temple d’Apollon, vestiges de la ville et tombes rupestres. A proximité, on a découvert les vestiges d’un temple hellénistique ainsi que les temples dédiés à Zeus et à Athéna Polias déesse protectrice de la cité. Du sommet, vous découvrirez une vue particulièrement séduisante sur la ville et les collines boisées de la partie Nord de l’île, et l’embrasement de la mer, au moment où le soleil disparaît à l’horizon, est un spectacle fascinant. Dîner et logement.
7ème jour : RHODES
Petit déjeuner. Départ pour la visite du site de Ialysos, l’une des trois cités doriennes, située au pied du mont Philérimos, et qui se donnait pour fondateur mythique un personnage dont la ville prit le nom. Ialysos fut célèbre pour son temple d’Athéna Polias — dont subsistent les fondations ― de style dorique avec six colonnes sur les petits côtés. Une basilique paléochrétienne s’est établie à l’emplacement du temple. Fortifications byzantines sur les flancs ouest et nord ouest de la colline. Continuation pour la visite du site antique de Kamiros. Situé dans une vallée, les ruines d’une partie de la cité d’époque hellénistique de l’une des trois villes antiques de l’île qui s’unirent vers la fin du Ve siècle av. J.-C. pour former une nouvelle capitale, Rhodes. Le site a conservé un quartier d’habitations hellénistiques ; l’acropole n’était pas fortifiée. Subsistent quelques fondations du temple d’Athéna, au nord de l’acropole une grande citerne (VIe – Ve siècles av. J.-C.), et surtout, à l’ouest de la colline, un portique de deux cents mètres de longueur avec deux rangées de colonnes doriques, les restes du temple d’Apollon Pythien et une grande fontaine. Déjeuner. Visite de Hagios Géorgios, l’église est ornée de peintures murales des XIVe et XVe s., mais retouchées avant la dernière guerre mondiale. Retour à Rhodes en fin d’après-midi. Dîner et logement.
8ème jour : RHODES
Petit déjeuner. Départ vers le sud de l’île à destination pour la visite de Lindos, jolie petite bourgade occupant le site de la plus grande des trois anciennes villes doriennes de l’île ; elle est dominée par la colline escarpée de l’acropole, délimitée par deux petites anses où s’abritent deux ports. L’histoire de Lindos est indissociable de celle de son “rocher” qui fut dès la haute Antiquité un lieu de culte. Le site fut occupé dès le IIIe millénaire av. J.-C. On y retrouve les traces de toutes les cultures qui se sont succédé à Rhodes, que ce soit des vestiges hellénistiques, byzantins, ou du temps des chevaliers et des Turcs. Au Moyen Age, Lindos fut érigée en châtellenie par les chevaliers et pourvue d’un puissant château avec un poste de douze chevaliers et une garnison grecque. La ville possédait des faïences célèbres dont les plats étaient très estimés en Europe occidentale. Le village, aux rues montantes et étroites, est très pittoresque : beaucoup de maisons du XVe s. sont encore presque intactes avec leur décoration d’inspiration gothique et leur cour pavée de galets noirs et blancs qui forment des dessins ou des guirlandes. Déjeuner. Visite d’une poterie artisanale qui expose des objets en terre cuite, décorés selon des techniques ancestrales. Retour à Rhodes en cours d‘après-midi et temps libre. Dîner et logement.
9ème jour : RHODES / ATHENES
Petit déjeuner. Transfert à l’aéroport et envol à destination d’Athènes après les formalités d’enregistrement et de police. Accueil et transfert et installation à votre hôtel. Déjeuner. Visite guidée du musée archéologique national d’Athènes. Les collections du musée permettent aux visiteurs de suivre l’évolution historique de l’art grec depuis sa naissance, au néolithique, jusqu’à ses dernières expressions, à l’époque romaine. Les quatre collections préhistoriques — celles de la Thessalie, des Cyclades, de Théra et de Mycènes ― se distinguent d’emblée tandis que la collection de sculptures s’impose pour la période historique. Dîner et logement.
10ème jour : ATHENES / PARIS ou PROVINCE
Petit déjeuner. Matinée et déjeuner libre. En début d’après-midi transfert à l’aéroport, assistance aux formalités d’enregistrement et de police. Envol à destination de la France. Arrivée en fin de journée.
FIN DE NOS SERVICES.
NOTRE FORFAIT COMPREND :
le transport aérien Paris ou Province / Athènes / Paris ou Province sur vol régulier
les transferts aéroport / hôtel / aéroport
le vol intérieur Athènes / Samos – Rhodes / Athènes sur ligne régulière
les transferts en hydroglisseur : Samos / Patmos / Kos / Rhodes
le logement en chambre double avec sanitaires privés en hôtels 4* normes locales
la pension complète du dîner du 1e jour au petit déjeuner du 10e jour
les visites et excursions mentionnées au programme, droits d’entrée inclus
un guide local parlant français
un accompagnateur TERRES DE REVE
les assurances responsabilité civile, accidents, rapatriement et bagages
NE SONT PAS INCLUS :
les boissons, les extra et les dépenses de nature personnelle
les taxes d’aéroport
les pourboires aux guides et chauffeurs
le supplément chambre individuelle
l’assurance annulation
FORMALITES DE POLICE POUR LES RESSORTISSANTS FRANCAIS :
carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité.